Un cœur joyeux appartient à ceux qui comptent leurs bienfaits

Méditations spirituelles 22/02/2020

Par Ngoy Kyala / Stewardship GC

Des études ont bien établi que la consommation d’antidépresseurs est plus élevée dans de soi-disant pays développés, comparée à celle des régions qui le sont moins. Il apparait que la richesse n’a pas un effet direct sur le bonheur. Une autre réalité troublante est que la majorité de la population de ces pays se définit comme des chrétiens. Beau coup de croyants apprécient et gèrent les bienfaits de Dieu, mais ceci ne les empêche pas de se sentir déprimés. Aussi, comment pouvons-nous être les joyeux gestionnaires des bénédictions de Dieu ?

La Bible dit clairement que Dieu est le propriétaire de toute chose (1 Chron. 29: 11). Le croyant, contrairement à l’athée, sait que tout appartient à Dieu et vient de Lui. Ainsi, la vie de chaque être humain est la propriété de Dieu.

Dieu, dans Sa grâce, a délégué la gestion de Sa création aux humains (Gen. 2 :15). L’expression « prendre soin de » informe de la relation spéciale qui existe entre les humains et le Dieu de la création : les humains sont des gestionnaires représentant Dieu. Le Créateur a confié aux humains Son patrimoine, et ceci implique une responsabilité.

David est reconnaissant, et il éclate en louanges de gratitude pour l’héritage multiple et à plusieurs facettes qu’il a reçu de Dieu (Ps. 40: 5). Il insiste que les dons de Dieu sont trop nombreux pour être comptés. Dans ce passage biblique, David fait surtout référence aux possessions matérielles que Dieu lui a données. Regardant en arrière, David se voit comme le petit garçon berger, sans considération de sa propre famille. Mais Dieu l’avait choisi pour être roi. Enchainant victoire après victoire, David étendit son royaume, et il apprécie maintenant une abondance de richesses.

Quels sont les dons non mérités reçus de Dieu ? Le temps est le plus important : 365 jours d’une année, 52 semaines par an, 7 jours d’une semaine, 24 heures en un jour totalisant 8 760 heures par an. Ce temps alloué n’est pas taxé, et il n’y a aucune poursuite pour mauvais usage. Néanmoins, pour éduquer Ses créatures avec gratitude, Dieu nous a donné 24 heures par semaine pour le repos. Merveilleuse grâce !

Puis viennent la nature et l’environnement, qui nous remplissent de joie. Ici, aussi, le psalmiste a raison de déclarer : « Qu’est-ce que l’homme pour que tu te souviennes de lui ? Et le fils de l’homme pour que tu prennes garde à lui ? » (Ps. 8 : 5 ; voir aussi vs 6-8). Nous admirons souvent un beau coucher de soleil, écoutons le chant mélodieux des oiseaux, et contemplons le plumage coloré d’un paon gratuitement.

C’est en cultivant un esprit de remerciement. David pose la question suivante dans le Psaume 8 : 5 : « Qu’est-ce que  l’homme ? » Sans mépriser sa nature, il reconnait qu’il n’a aucun mérite aux yeux de Dieu. Tout ce qu’il reçoit est un don de Dieu.

Il n’a rien apporté au monde à sa naissance, et pourtant Dieu l’a rempli de Ses grâces. Ainsi, il a un coeur reconnaissant. Ceci est suivi d’un sentiment profond et positif qui contribue au bonheur. C’est le même contentement mentionné par l’apôtre Paul : « En tout et partout j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette » (Phil. 4:11-12). La gratitude est la clé du bonheur, quelle que soit la quantité de biens confiés à quelqu’un.

Malheureusement, nous vivons dans un monde où l’on mesure souvent la valeur d’une personne par ses biens matériels. Par exemple, le nombre de voitures, de propriétés, de paires de chaussures, et d’employés qu’elle a. Toutes ces choses nous font apparaitre comme importants aux yeux des autres. Il est aussi courant de penser que nous sommes bénis quand Dieu nous a donné beaucoup de « choses. “En vérité, cependant, les possessions seules, ne peuvent rendre heureux personne.

L’aspiration du jeune chef juif était d’être parfait. Jésus lui suggéra une stratégie originale : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. » (Matt. 19 : 21).Le jeune chef avait à se libérer de sa richesse pour vivre une vie abondante avec Jésus. C’est à l’opposé de ce que nous faisons d’habitude. Jésus demandait que le jeune chef riche se débarrasse de ses fardeaux, son matérialisme pour Lui faire confiance et Le suivre. Il prendra soin de tout le reste. Jésus veut libérer de la tyrannie du matérialisme. Le Propriétaire de tout, Celui qui fait de nous Ses gestionnaires, nous invite à prendre nos distances de « choses » pour profiter de l’abondance et de la joie de Lui faire confiance.

De toutes nos richesses acquises, Dieu nous demande de Lui faire confiance en retournant la dîme en réponse à Sa bonté. De notre temps, Dieu requiert un septième pour que nous ayons un repos revitalisant dans un monde déprimé. Du don de la nature, Il nous invite à nous émerveiller de gratitude et à lever nos coeurs en louanges. Ceci fera de nous des gérants heureux alors que nos coeurs se rempliront de l’abondance de Jésus.