Mon opinion sur le document

Méditations spirituelles 04/11/2021

Parfois je ne sais pas si le verre est à moitié vide ou à moitié plein ! La déclaration sur la musique approuvée par la Convention annuelle de la Conférence Générale, en octobre 2004, semble être la piste de décollage ou le point de départ. Sur ce point, la majorité des adventistes souhaiteraient savoir ce qui est blanc et ce qui est noir concernant cette question. Ils aimeraient que l’Église leur dise quoi et comment faire, avec qui et quels instruments. Faut-il écouter ou ne pas écouter ? Jouer ou ne pas jouer ? Chanter ou ne pas chanter la musique de telle ou telle personne ?

Toutefois, là n’est pas le problème, puisqu’il est en nous : dans le cœur de l’adorateur, à l’intérieur de chaque croyant que nous sommes tous. Dans le cœur « du bon grain et de l’ivraie » qui mettent chacun en théorie l’art de combiner de façon adéquate les sons et le temps.

Le son est le problème de ceux qui croient que le temps n’importe pas. Ce qui importe est le cœur. Et il est sale. Les influences ne sont pas propres. « Je ne te demande pas de les ôter du monde, mais de les garder du Mauvais. » Nous sommes impurs. Et seul l’Esprit Saint peut transformer nos louanges en quelque chose de pur, aussi sacro-saintes mon intention et ma musique soient-elles.

Par cette déclaration, la Conférence Générale essaye, avec cette philosophie de la musique, de nous donner un point de départ pour que nous pensions et ne nous laissions pas entraîner comme des agneaux à l’abattoir vers lequel Satan nous conduit quand nous nous disputons pour que notre point de vue l’emporte sur la raison. Il me semble que cette déclaration y soit parvenue. Elle veut que nous pensions et cela est bon même si, je dois l’admettre, nous ne sommes pas habitués à penser. C’est quelque chose que nous n’aimons pas non plus, mais nous devons le faire. Alors, pensons, analysons. Avec le Christ à l’esprit, en nous rappelant qu’il nous voit et nous écoute, nous serons à même de faire ce qui est correct, sous sa direction.

En écoutant et en faisant de la musique, la sagesse, le bon sens et, surtout, le respect sont nécessaires. Avant de composer une musique ou de faire autre chose, tâchons de tenir compte du fait que nous sommes chrétiens et que nous devons refléter le caractère du Christ. Cela paraît redondant, mais… malheureusement, nous l’oublions très souvent ! Faisons les choses dans l’ordre, de manière raisonnable, judicieuse, en respectant à la fois l’ordre et le bon sens de celui qui est différent de moi, qui ne sera pas comme moi, ni n’a vécu ou a été élevé comme moi, mais qui aime Jésus autant que moi. Ce point constitue la clef de cette déclaration. Nous ne serons jamais

tous d’accord. Mais respectons-nous, au moins, les uns les autres.


Par Diógenes Domínguez, musicien, arrangeur, producteur et chanteur chrétien. Publié dans la revue L’ancien 2 trimestre 2013, page 26