24 août 2022 | Jean-Michel Martin, collaborateur, est Praticien en psychothérapie et Aumônier
Dans la salle d’attente et entre les mains du potier divin :
En tant que potier, Dieu fait de moi un vase précieux, selon Jérémie 18.2-6 : « Lève-toi, et descends dans la maison du potier. Là je te ferai entendre mes paroles. Je descendis dans la maison du potier, et voici, il travaillait sur un tour. Le vase qu’il faisait ne réussit pas, comme il arrive à l’argile dans la main du potier. Il en refit un autre vase, tel qu’il trouva bon de le faire. Et la parole de l’Éternel (YHWH) me fut adressée en ces mots. Ne puis-je pas agir envers vous comme ce potier, Maison d’Israël dit l’Éternel (YHWH) ? Voici, comme l’argile est entre la main du potier, ainsi vous êtes dans ma main, Maison d’Israël ».
Il est donc parfois nécessaire que l’artiste divin se remette à l’ouvrage, car certains de ses vases laissent à désirer, ne répondant pas à ses attentes esthétiques ou utilitaires. Ainsi, dans certains cas, l’argile doit être retravaillée, remodelée, dans d’autres il faut recréer un modèle entièrement nouveau. Mais dans tous les cas de figure, Dieu vise à ce qui est beau, bon et bien, et l’argile doit être docile, accepter d’être modelée à son image, lui l’artiste polyvalent, bienveillant et miséricordieux, qu’il soit peintre, orfèvre, opticien, maçon-architecte ou potier ! Ce n’est qu’à cette condition que nous pouvons lui exprimer notre reconnaissance, en nous joignant au psalmiste qui déclare au chapitre 139 et au verset 14 de son recueil de poèmes : « Je te loue d’être une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables et mon âme le reconnaît bien ! »