L’emploi « de rêve »

Méditations spirituelles 17/08/2022

17 août 2022 | Milena Fernandes Mendes | Revue Mission 360

Quoi de mieux que de décrocher l’emploi de ses rêves ?

C’est ce que je me suis dit il y a deux ans sur réception d’une invitation à travailler en tant que productrice pour une chaîne de télévision sportive. À ce moment-là, je suis sur le point d’obtenir mon diplôme en journalisme. Je n’arrive pas à croire qu’une offre aussi extraordinaire me tombe dessus !

Comme j’ai une certaine expérience en production et que j’aime le sport, cette offre me semble être l’emploi idéal pour moi. Cependant, j’hésite à l’accepter en raison d’une autre offre d’emploi que j’ai également reçue. Sachant que je suis une enseignante expérimentée, la Mission mongole m’invite à servir à son école en tant que bénévole.

Pendant plusieurs semaines, je prie à fond là-dessus, car je me sens déchirée entre ma passion pour le journalisme et le service envers autrui. C’est alors que le directeur des communications de la Mission mongole me demande si ça m’intéresserait de réaliser des reportages et des vidéos en plus de l’enseignement. Ainsi, je n’ai pas à choisir puisque je peux faire les deux ! Finis les tiraillements : je servirai en Mongolie.

Mais voilà que je reçois une autre offre d’emploi absolument incroyable, cette fois de la part du fameux chanteur et homme d’affaires brésilien Leo Chaves.

« Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Que je témoigne de toi auprès de Leo, ou que j’enseigne en Mongolie ? Si tu veux que j’enseigne, alors fais en sorte que les billets électroniques de mon vol arrivent d’ici au 30 novembre. »

Et je reçois ces billets le 28 novembre ! Le lendemain, Leo me téléphone pour savoir si j’ai pris ma décision, et je lui parle de la réponse de Dieu à ma prière.

Par une journée glaciale de janvier, j’arrive finalement – après 40 heures de voyage – à la Mission mongole. Tandis que mon hôte m’escorte jusqu’au dortoir des filles, lequel sera désormais ma nouvelle demeure, j’arrive à peine à garder les yeux ouverts. J’entre dans mon cellulaire les codes d’accès dont j’aurai besoin pour déverrouiller les portes extérieure et intérieure du dortoir, puis m’effondre sur mon lit.

Le lendemain, je déjeune chez des collègues missionnaires. Nous passons un excellent moment ensemble. Comme j’ai du sommeil à rattraper, je décide de rentrer tôt. À mi-chemin du dortoir, je m’aperçois que je n’ai pas apporté mon cellulaire. Par conséquent, je n’ai pas les codes pour déverrouiller les portes. « Seigneur, dis-je en luttant contre une vague d’anxiété, j’ai besoin de savoir que tu seras avec moi ici, peu importe l’ampleur de mes problèmes. Je t’en prie, fais en sorte que je puisse accéder à ma chambre ! »

Une fois arrivée au dortoir, j’aperçois avec stupéfaction un homme qui me tient la porte extérieure ouverte. Je remercie cet homme et Dieu, puis je m’approche de la porte intérieure.
Sur celle-ci est suspendue une affiche sur laquelle on lit : « Pour plus de sécurité, garder la porte verrouillée ». J’essaie de me souvenir du code, mais en vain. Soudain, j’entends intérieurement une voix me dire : « Pousse la porte. » J’obéis et découvre que la porte est déverrouillée !

Je n’ai jamais revu l’homme qui m’a ouvert la première porte. Et je n’ai jamais trouvé la seconde porte déverrouillée de nouveau.

En septembre, j’entreprends ma seconde année d’enseignement à l’école Tusgal. Je prie avec mes élèves, j’écoute leurs problèmes et les aide à ressentir l’amour de Dieu à travers nos relations étroites. Dieu me bénit abondamment par ces expériences.

Il me bénit aussi par une surprise inattendue : une invitation à coanimer une émission d’information mongole ! Décidément, Dieu a tout prévu…

Dire que j’ai été réticente à accepter son appel parce que je cherchais un emploi « de rêve » !

Servir en tant que missionnaire est vraiment l’emploi parfait pour moi. Je suis heureuse, et par surcroît, j’ai découvert, à travers ma prière exaucée, que Dieu sera toujours là pour moi.


Le bénévolat vous intéresse ? Alors n’hésitez pas ! Visitez le site AdventistVolunteers.org.


Originaire du Brésil, Milena Fernandes Mendes est professeur d’anglais bénévole à l’école Tusgal, à Oulan-Bator, en Mongolie. Elle coanime également dans cette ville une émission d’information hebdomadaire. Milena est la première journaliste brésilienne de l’histoire de la télévision mongole.