Le Jésus qu’il nous faut connaître

Méditations spirituelles 27/01/2022

Auteure : Ellen G. White (1827-1915) | Adventist World, Janvier 2022

Quand Jésus-Christ revêtit la nature humaine, il se lia à l’humanité par des liens qu’aucune puissance, sauf la volonté de l’homme lui-même, ne peut rompre. Nous induire à briser ces liens, nous porter à nous séparer volontairement de Jésus, sera le but constant des séductions de Satan.

C’est sur ce point que nous avons besoin de veiller, de combattre, de prier, afin que rien ne nous amène à choisir un autre maître, ce que nous sommes toujours libres de faire. Si nous avons les yeux constamment fixés sur Jésus, il nous gardera. En regardant à lui, nous sommes en sûreté. Rien ne peut nous arracher de sa main. En le contemplant sans cesse, « nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, par le Seigneur, l’Esprit. » (2 Co 3.18)

UNE UNION EXTRÊMEMENT INTIME

C’est ainsi que les premiers disciples parvinrent à la ressemblance du Sauveur. Quand ils entendirent ses paroles, ils sentirent qu’ils avaient besoin de lui. Ils le cherchèrent, le trouvèrent et le suivirent. Ils vécurent avec lui à la maison, à table, dans les champs, comme des élèves avec leur maître, recevant chaque jour les vérités qui tombaient de ses lèvres. Comme des serviteurs, ils attendaient ses ordres. Les disciples étaient des hommes « de la même nature que nous » (Jc 5.17). Comme nous, ils devaient lutter contre le péché et avaient besoin de la grâce divine pour suivre le sentier de la sainteté.

Jean lui-même, le disciple bien-aimé en qui l’image du Sauveur se trouve le plus parfaitement reproduite, ne possédait pas naturellement de dispositions particulières. […] Toutefois, à mesure que le caractère divin se révéla à lui, il eut conscience de ses imperfections et en fut humilié. La force et la patience, la puissance et la tendresse, la majesté et la douceur qu’il contemplait dans la vie quotidienne du Fils de Dieu remplissaient son cœur d’admiration et d’amour. Jour après jour, son âme était attirée vers lui et le « moi » absorbé par l’amour de son Maître. Son caractère susceptible et ambitieux céda à la puissance de Jésus. […] L’amour du Sauveur transforma son caractère. C’est là le résultat certain de l’union avec Jésus. Il renouvelle tout l’être de celui dans le cœur duquel il habite. Son esprit et son amour touchent le cœur, subjuguent l’âme et élèvent les pensées et les désirs vers le Dieu du ciel.

UNE PRÉSENCE CONSTANTE

Après l’ascension du Christ, ses disciples conservèrent le sentiment de sa présence. C’était une présence personnelle, pleine d’amour et de lumière. […]

Pendant que son message de paix était encore sur ses lèvres et que les accents de sa voix frappaient encore leurs oreilles : « Voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Mt 28.20), il avait été accueilli par une nuée d’anges et était monté au ciel revêtu de notre humanité. Les disciples savaient que devant le trône de Dieu il était toujours leur ami et leur sauveur. Ils savaient que sa sympathie n’avait pas varié et qu’il s’identifiait toujours avec l’humanité souffrante. […]

Aussi leur union avec lui était-elle plus intime qu’aux jours où il était personnellement au milieu d’eux. La lumière, l’amour et la puissance de Jésus les transfiguraient, et ceux qui les voyaient étaient dans l’étonnement, et les reconnaissaient « pour avoir été avec Jésus » (Ac 4.13).

Tout ce que le Christ a été pour ses premiers disciples, il désire l’être aujourd’hui pour ses enfants. Il affirme dans sa dernière prière, faite au milieu du petit groupe des onze : « Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole. » (Jn 17.20)


Les adventistes du septième jour croient qu’Ellen G. White (1827-1915) a exercé le don biblique de prophétie pendant plus de 70 ans de ministère public. Cet extrait est tiré de son livre Vers Jésus, p. 112-116.