Czechowski, le pionnier, premier Adventiste d'Europe

Méditations spirituelles 02/10/2020

Michael Belina Czechowski, de la noblesse polonaise, après une vie plein d’obstacles tous surmontés avec souffrance et bravoure arriva à Yverdon les Bains (Suisse) un soir de septembre de l’an 1865.

Il était accompagné de sa femme, de ses 5 enfants, de sa secrétaire Miss Butler, et d’un jeune homme Jean David Geymet.

Pourquoi Yverdon ? A ce moment c’était le terminus du chemin de fer.

Ils venaient d’Italie, de Torre Pellice près de Turin, ils avaient fait un long voyage. En train, à pied. Car le tunnel du Mont Cenis n’existait pas encore. Et pour prendre la diligence, ils manquaient d’argent.

Et une nuit d’hôtel pour tous dépassait leur budget. Geymet racontât plus tard, qu’ils avaient pu dormir sur la paille chez un paysan et que de suite il aidait un paysan pour gagner un peu d’argent.

La raison de ce voyage ? Czechowski avait connu les Adventistes aux États Union, était devenu pasteur, y a prêché ce message avec ardeur. Mais d’origine européenne, il avait la conviction que ce message ‘des trois anges’ du prochain retour de Christ devait aussi atteindre l’Europe.

Ses confrères venaient d’accepter le nom de ‘Eglise Adventistes’ du septième jour. Notre homme leur demanda de l’envoyer comme missionnaire en Europe. Mais cette aide lui a été refusée. Une des raisons était que l’Église Adventiste n’avait pas encore compris que le message des trois anges (Apc. 14, 6-11) devait être prêché ‘à toute nation, à toute tribu, à tout peuple’. Pour eux, tous ces peuples étaient représentés en Amérique. Czechowski ne se laissa pas décourager. Il accepta l’aide de la Société Chrétienne de Boston, qui était des adventistes du premier jour.

Notre groupe trouva un logement à Grandson dans la maison appelée ‘La Ruche’. C’était à ce moment une maison inhabituellement grande avec un grand nombre logement qu’on la comparaissait à une ruche.

Czechowski et Geymet se sont de suite mis au travail. Ils allaient de village en village, de maison en maison, obtenant parfois l’autorisation de donner une conférence dans des églises.

Quelque temps plus tard Czechowski annonce qu’il habitait à Les Tuilières dans le collège. Ce village s’appelle actuellement Les Tuileries. C’est de cette maison que le soir du 7 février 1866 le petit groupe partit vers le lac de Neuchâtel pour baptiser deux personnes dont Louise Pigueron dans l’eau glacial. Pour commémorer ce premier baptême de Suisse que 150 années plus tard le 7 février 2016 l’église Adventiste baptisa XXL dans l’eau glacial du lac à Neuchâtel.

Czechowski avait besoin d’outils de travail. Il fit imprimer des brochures, et publia un hebdomadaire du nom de ‘L’évangile éternelle’,il se servait de sa ‘Carte Prophétique. ‘ Il avait fait imprimer la brochure ‘La vraie église de Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ’.

Czechowski avait besoin de plus de place, car il achetât une presses pour sa littérature. Il s’installa dans une ferme nommée ‘Le Buisson’ sur la commune de Cornaux et desservie par la poste de Saint Blaise. Après un incendie de la ferme ‘Le Buisson’, Czechowski achetât un terrain vague près du lac à Hauterive, actuellement rue Rouge Terre n. 1, et y construisit sa maison.

Jacques et Monique Frei.