Croyance Fondamentale No.16 : La Sainte Cène

Méditations spirituelles 12/07/2022

Silver Spring, Maryland, États-Unis | Ted N.C. Wilson | DIA

Salutations, mes amis ! Dans notre temps ensemble aujourd’hui, nous allons considérer le thème de la « sainte Cène ». Une grande partie de ce que je vais partager avec vous provient du site de notre Église Adventiste du Septième Jour, à l’adresse indiquée ci-dessus, et je vous encourage à visiter ce site pour plus d’informations.

Vous voyez, l’Église Adventiste du Septième Jour considère la sainte-Cène comme si importante que nous l’incluons dans l’une de nos croyances fondamentales fondées sur la Bible, la croyance numéro 16, qui se lit comme suit :

« La sainte Cène est la participation aux emblèmes du corps et du sang de Jésus ; elle exprime notre foi en lui, notre Seigneur et Sauveur. Lors de cette expérience de communion, le Christ est présent pour rencontrer son peuple et le fortifier. En y prenant part joyeusement, nous annonçons la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. La préparation au service de communion implique examen de conscience, repentance et confession. Le Maitre a prescrit l’ablution des pieds pour symboliser une purification renouvelée, exprimer une disposition au service mutuel dans une humilité semblable à celle du Christ, et unir nos cœurs dans l’amour. Le service de communion est ouvert à tous les chrétiens ».

Vous voyez, la sainte Cène, célébrée aujourd’hui comme un service de communion, est une occasion pour les croyants d’honorer le don de Dieu dans le sacrifice de Jésus-Christ. Ce faisant, dans 1 Corinthiens 11.26, dans la dernière partie, l’apôtre Paul écrit : « Vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne ».

La sainte Cène reprend les paroles prononcées par Jésus lors de la dernière Cène qu’il a consommée avant sa crucifixion. Lui et ses disciples se sont réunis pour célébrer la Pâque, en souvenir de la libération d’Israël de l’esclavage en Égypte. Cette fois, cependant, alors qu’ils mangeaient du pain sans levain et du fruit de la vigne, du jus de raisin non fermenté, Jésus a donné une nouvelle signification à ces éléments.

Et avant même qu’ils ne mangent ensemble, Jésus a démontré son amour pour ses disciples et pour nous en accomplissant une tâche de serviteur. Il a lavé les pieds de ses disciples. Ce faisant, il a donné un exemple de bonté et d’amour inconditionnel.

Les trois parties importantes d’un service de communion adventiste du septième jour consistent à manger du pain sans levain, à boire du jus de raisin pur et à se laver les pieds les uns aux autres. Toutes ces choses symbolisent le sacrifice du Christ pour nous sauver et l’exemple humble et serviable qu’il a donné pour nous.

Ces actions font suite aux paroles de Jésus à ses disciples : « Faites ceci en souvenir de moi ».

Le pain représente le corps du Christ, rompu pour nous. Dans Matthieu 26.26, nous lisons : « Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain et prononça la prière de bénédiction, puis il le rompit et le donna aux disciples en disant : Prenez, mangez, ceci est mon corps ».

Jésus se tenait devant ses disciples lorsqu’il a dit cela, communiquant que cela devait être un symbole pour se souvenir de ce qu’il était sur le point de faire.

« Je suis le pain de la vie », a dit Jésus. Puis il a expliqué : « Je suis le pain vivant descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement, et le pain que je donnerai, c’est mon corps, [que je donnerai] pour la vie du monde ».

En donnant son corps pour le monde, Dieu a fait en sorte que nous puissions être sauvés des conséquences éternelles du péché. En croyant et en acceptant la mort et la résurrection de Jésus, Jésus, le vrai pain du ciel, satisfait les désirs les plus profonds de nos cœurs. Ce « vrai pain » symbolise la nourriture spirituelle permettant de satisfaire complètement la faim de l’âme. Accepter Jésus-Christ, le pain de la vie, remplira nos cœurs de sens et d’amour et nous donnera la vie éternelle.

Le pain servi lors de la sainte Cène est sans levain, et il y a une raison intéressante pour cela.

Pendant la Pâque, Dieu a ordonné aux Israélites d’être prêts à partir dès que Pharaon aurait donné son accord, ils ont donc préparé une pâte sans levain. Au fil des ans, lorsque les Israélites ont célébré la Pâque, ils ont utilisé du pain sans levain pour commémorer leur exode précipité d’Égypte.

L’apôtre Paul a ajouté une signification supplémentaire à la consommation de pain sans levain à ces moments de célébration lorsqu’il a écrit à l’église de Corinthe :

« Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever toute la pâte ? Purifiez-vous [donc] du vieux levain afin d’être une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain. En effet, Christ, notre agneau pascal, a été sacrifié [pour nous ».

« Célébrons donc », poursuit-il, « la fête, non avec du vieux levain, le levain du mal et de la méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité ».

Mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité.

Le fruit de la vigne symbolise le sang de Jésus qui a été versé pour nous. « Car ceci est mon sang, le sang de la [nouvelle] alliance », dit Jésus, « qui est versé pour beaucoup, pour le pardon des péchés ». Et dans Hébreux 9.22, nous lisons : « S’il n’y a pas de sang versé, il n’y a pas de pardon ».

Les adventistes du septième jour croient que le fruit de la vigne utilisé dans la célébration de la Pâque était du pur jus de raisin non fermenté. Après avoir bu la coupe, Jésus dit : « Je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai nouveau avec vous dans le royaume de mon Père ».

Considérant les façons dont le vin fermenté est condamné dans les Écritures, les adventistes du septième jour cherchent à commémorer le sacrifice du Christ pour nous avec un esprit clair et dégagé.

Dans Proverbes 20.1, nous lisons : « Le vin est moqueur, les boissons fortes sont bruyantes ; s’en enivrer n’est pas sage ».

Et dans Proverbes 23.31-32, nous lisons : « Ne regarde pas le vin parce qu’il est d’un beau rouge et qu’il fait des perles dans la coupe : il s’avale d’un trait et il finit par mordre comme un serpent, par piquer comme une vipère ».

Seul le pur jus de raisin, fraîchement pressé de la vigne, est un symbole approprié du sang parfait du Christ, versé pour la rédemption de l’humanité.

Le service du lavement des pieds que nous pratiquons en tant qu’adventistes du septième jour suit les paroles et les actions de Jésus, que nous trouvons dans Jean 13 :

« Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maitre, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres, car je vous ai donné un exemple afin que vous fassiez comme je vous ai fait ».

En accomplissant l’acte humble de laver les pieds de ses disciples, Jésus nous a donné un exemple de la vraie grandeur. De nos jours, lors du service de lavements des pieds, la plupart des églises adventistes fournissent des bols, de l’eau et des serviettes pour un rite cérémonial appelé justement lavement des pieds.

Il s’agit d’un moment privilégié de communion, pour mettre de côté les différences de statut ou de position, pour servir nos frères et sœurs dans la foi, et pour remettre nos cœurs en accord les uns avec les autres et avec Dieu.

Jésus a institué la sainte Cène pour commémorer notre délivrance du fardeau du péché. C’est le service de la nouvelle alliance qui prolonge la célébration solennelle de Pâques. Lors du dernier repas avec ses disciples, Jésus nous a donné un exemple. Il a rompu le pain et partagé le fruit de la vigne avec ses disciples, leur demandant de se souvenir du sacrifice qu’il était sur le point de faire pour eux et pour nous tous.

 

La Pâque commémorait la libération des Israélites de l’esclavage égyptien. La sainte Cène est un rappel de notre délivrance personnelle de l’esclavage du péché. Nous avons été rachetés non pas avec de l’or ou de l’argent, mais « par le sang précieux de Christ ».

La communion est le moment idéal pour réfléchir à la manière dont nous pouvons grandir en Christ et l’honorer au mieux par nos vies. Jésus, notre Sauveur, a donné à chaque personne la possibilité d’être sauvée. Par sa vie parfaite, sa mort sacrificielle et sa résurrection, nous sommes invités à venir à sa table, à faire l’expérience de son amour et à être sauvés pour l’éternité.

Remercions-le pour son merveilleux don du salut et pour ce qu’il a fait pour nous dans sa vie, sa mort, sa résurrection et son ministère, maintenant, pour nous, dans le lieu très saint du sanctuaire céleste. Quel grand Dieu nous servons ! Prions ensemble.

Prière :

Père céleste, nous te remercions pour cette étonnante compréhension de ce que signifie la communion : le corps et le sang de Jésus-Christ, métaphoriquement parlant bien sûr ; le pain sans levain, le jus de raisin pur et non fermenté, symbolisant ce que Jésus a fait pour nous sur la croix. Et Seigneur, nous te remercions de pouvoir aussi participer au lavement des pieds, pour servir les autres et comprendre que nous sommes tous égaux au pied de la croix. Seigneur, bénis-nous alors que nous apprêtons à témoigner pour toi sur la base de cette merveilleuse participation à la sainte Cène, qui nous parle du grand amour du Christ pour nous et du salut rendu possible par son corps brisé et son sang versé sur le Calvaire. Nous te remercions également pour le ministère d’intercession que tu exerces en ce moment en tant que notre Grand Prêtre dans le lieu très saint, tout cela incarné dans le salut de Jésus-Christ pour nous, l’Évangile éternel. Merci. Au nom de Jésus. Amen.