Aux prises avec la covid

Méditations spirituelles 07/02/2022

Auteur : Andrew McChesney est rédacteur en chef du Bulletin missionnaire trimestriel de Mission adventiste, au siège de la Conférence Générale des adventistes du septième jour, à Silver Spring, au Maryland (États-Unis) | Adventist World, février 2022

Sharon Pittman, fille d’un missionnaire américain, grandit au Pakistan. Plus tard, elle-même sert en Guinée, en Irak, et à Madagascar. Jamais il ne lui vient à l’idée que la COVID-19 deviendra l’un de ses plus grands défis missionnaires.

Deux vagues de COVID s’abattent sur l’Université adventiste du Malawi, chacune d’elle menaçant la vie des étudiants et du personnel, et poussant l’institution vers la ruine financière. Alors qu’une troisième vague frappe, Sharon, sortie temporairement de sa retraite pour superviser l’université en tant que vice-chancelière, apprend avec consternation que 15 étudiants viennent de tester positifs, et que 50 autres sont en quarantaine. Le chemin devant tous semble bien sombre !

Passant ses doigts dans ses cheveux gris, Sharon fait monter cette prière : Seigneur, tu m’as appelée à me porter bénévole pour le service missionnaire. Mais je n’arrive pas à concevoir que c’est ce que tu avais à l’esprit !

Malgré 35 ans d’expérience dans l’enseignement supérieur, elle ne s’est jamais sentie aussi dépourvue de perspicacité et de sagesse professionnelles.

Je t’en prie, Seigneur, s’écrie-t-elle, charge-toi des défis que le diable a jetés sur notre chemin !

Soudain, elle a la nette impression d’entendre une douce voix lui parler.

« Ma fille, j’aime cette université plus que tu ne l’aimeras jamais. Entre dans l’eau, et je me chargerai de la troisième vague comme je me suis chargé de la première et de la deuxième. »

À cet instant même, elle sent une lumière pénétrer dans son cœur. Toute inquiétude et toute peur s’évanouissent. Elle réunit son équipe et ensemble, ils mettent sur pied une stratégie avec la force de Dieu.

Lorsqu’on la contacte pour une entrevue, Sharon est assise sur une plage du lac Malawi. Elle se prépare à présider une conférence nationale sur l’enseignement supérieur, très attendue au Malawi. Cette conférence a été reportée deux fois à cause des deux premières vagues de COVID-19.

« L’eau de la plage de notre hôtel est magnifique, et les singes jouent à proximité de ma chaise, songe-t-elle. En m’appelant ici,
le Seigneur montre son grand sens de l’humour ! Il sait que c’est exactement le genre de retraite pour moi, où je peux servir, mais aussi profiter de quelques minutes sur la plage. »